Jean
Sebastien Bach entre comme Kappelmeister et directeur de la musique à
la cour du Prince Léopold à Götingen en 1717. Il a
32 ans. C'est une des périodes les plus fructueuses de sa vie car
il compose alors quelques uvre majeures telles que le premier livre
du clavecin Breu tempéré, les inventions à deux ou
trois voix, les suites anglaises et française pour clavecin, les
six suites pour violoncelle seul, les concertos brandenbourgeois, les
six sonates pour violon seul, les quatre suites pour orchestre etc.
La date de composition des suites pour violoncelle seul n'est pas connue.
Elles ont probablement été terminées en 1720. Les
circonstances qui ont présidées à leur écritures
sont également ignorées bien qu'il soit possible de supposer
que le grand violoncelliste et gambiste Christian Ferdinand Abel qui résidait
à Göthen ait pu être une source d'inspiration pour Bach.
Les suites ont toute la même structure. Elle sont constituées
de six mouvements qui sont invariablement
1) Prélude,
2) Allemande,
3) Courante
4) Sarabande,
5) Menuet ou Bourrée ou Gavotte,
6) Gigue
Allemande
- comme son nom l'indique, son origine est germanique. C'est une danse
lente présentant une ligne mélodique très ornementale.
Dans cette première suite elle est plus rapide que normalement.
Sarabande - d'origine obscure, cette danse semble avoir été
introduite en Espagne par les Maures. Elle compte habituellement des variations,
mais Bach l'utilise comme un mouvement simple.
Gigue - cette danse vient d'Angleterre ou elle était très
en faveur à la cour de la Reine Elisabeth. Le mot viendrait du
français giguer qui signifie danser, ou de l'allemand gliger qui
signifie violon.
La Gigue de la 1ère suite est d'une apparente simplicité
mais elle est pleine de recherches harmoniques et rythmiques. Des syncopes
inattendues lui donnent un caractère joyeux.
|