Mélodies américaines
Comédies musicales

Nous proposons dans ce concert une promenade au sein de la musique américaine du début du XXème siècle, musique parfois gaie, parfois folle ou plus réfléchie, proche de réalités moins souriantes dans certaines comédies musicales.

LE RAGTIME

Nous commencerons notre voyage avec Scott JOPLIN, maître d'un art appelé le " RAGTIME". Ce genre musical qui a préfiguré l'avènement du jazz ( ou était-ce déjà du jazz ) est né au début du siècle aux Etats Unis, dans le Missuri autour de Saint Louis, et à la Nouvelle Orléans.
Dans sa forme originelle, la plus pure il a connu un âge d'or qui a duré vingt ans (1897-1917). Il était alors dominé par de talentueux pianistes compositeurs et tout particulièrement Scott Joplin (1868-1917); qui exerçait son talent dans le Missouri à Sedala . Cette musique fit fureur à Storyville, le quartier noir réservé de la Nouvelle Orléans, puis peu à peu gagna l'ensemble des Etats Unis.

L'origine du terme Ragtime est controversée. Il signifie littéralement temps haché, heurté déchiqueté, rendant compte de la présence de syncopes en successions répétées et constantes créant un effet de secousses rythmiques. Une autre origine du terme pourrait être liée au mot Rag qui désignait dans la culture sudiste d'esclavage des fragments de mélodies chantées dans les plantations.

GEORGES GERSHWIN

Nous nous intéresserons tout particulièrement à Georges GERSHWIN. Alors qu'il est encore très jeune il est célèbre comme compositeur de musiques de variétés. Cependant, il désire maîtriser les techniques du " classique " pour écrire de la musique sérieuse. Il écrit une multitude de chansons et de comédies musicales.
Il compose Rhapsody in blue pour piano et orchestre (1924) le concerto pour piano en fa (1925) et l'opéra Porgy and Bess (1935). Toutefois son génie s'imposera dans les chansons composées avec son frère Ira qui faisait preuve d'une grande sophistication dans ses textes. Grand musicien du jazz de l'entredeux guerres, Georges Gershwin meurt à Hollywood en 1937.

LA COMÉDIE MUSICALE

D'origine anglaise la comédie musicale est devenue un genre scénique et filmique américains liés à l'organisation de spectacles de Broadway et des studios de hollywood. Cette tradition théâtrale mêle l'opérette, la revue de music-hall ,le ballet, le vaudeville la chanson et la farce. musicale. Elle est plus connue du grand public en raison de l'hégémonie culturelle de Hollywood et de la célébrité de ses vedettes Fred Astaire et Gêne Kelly. Elle est liée à un refus du " sérieux culturel " de l'Europe. Elle est légère, joyeuse, sentimentale. La chorégraphie est à la base du genre, le récit secondaire et frivole est interrompu pour permettre les numéros chantés ou dansés. Cependant, à partir du triomphe de West side story de Robert Wise, le film musical américain prend un nouveau tournant et abandonne une certaine frivolité pour prendre en compte une inquiétude sociale qui lui était étrangère. Ainsi l'attitude de jeunes recrues partant pour le Vietnam (Hair de Milos Forman 1979)

BROADWAY

Il est impossible de parler de comédies musicales sans parler de Broadway.
Broadway est une artère mythique qui traverse Manhattan, le quartier le plus élégant de New York sur toute sa longueur. Elle doit sa célébrité aux nombreux théâtres qui y sont concentrés et qui ont pendant longtemps constitué la vitrine du spectacle et des variétés pour l'ensemble des Etats Unis. Le mot Broadway a été synonyme de l'activité théâtrale américaine.

Broadway a acquis sa réputation de centre théâtral au milieu du 19ème siècle attirant de nombreux impresarios du fait de sa situation privilégiée dans le quartier de Manhattan réputé pour son élégance.
Le nombre, la taille et la splendeur des théâtres illuminant brillamment l'avenue, affichèrent une croissance parallèles à la puissance et la prospérité de la Cité de New York jusqu'en 1890.
Cet état de fait se prolongea jusqu'à la fin des années 1920 puis commença une période de déclin.
Au début du siècle Broadway comptait 20 théâtres, 80 en 1925. En 1980, il n'en restait plus que 40 dont la plupart n'étaient même pas situés sur Broadway même mais dans des rues adjacentes.
En 1927-1928 furent crées 280 nouvelles productions et ce nombre a bien diminué maintenant.

Broadway est une artère mythique qui traverse Manhattan, le quartier le plus élégant de New York sur toute sa longueur. Elle doit sa célébrité aux nombreux théâtres qui y sont concentrés et qui ont pendant longtemps constitué la vitrine du spectacle et des variétés pour l'ensemble des Etats Unis. Le mot Broadway a été synonyme de l'activité théâtrale américaine.
Broadway a acquis sa réputation de centre théâtral au milieu du 19e" siècle attirant de nombreux impresarios du fait de sa situation privilégiée dans le quartier de Manhattan réputé pour son élégance.

Le nombre, la taille et la splendeur des théâtres illuminant brillamment l'avenue, affichèrent une croissance parallèles à la puissance et la prospérité de la Cité de New York jusqu'en 1890.

Cet état de fait se prolongea jusqu'à la fin des années 1920 puis commença une période de déclin.

Au début du siècle Broadway comptait 20 théâtres, 80 en 1925. En 1980, il n'en restait plus que 40 dont la plupart n'étaient même pas situés sur Broadway même mais dans des rues adjacentes.
En 1927-1928 furent crées 280 nouvelles productions et ce nombre a bien diminué maintenant.
Un style nouveau est apparu nommé " off -Broadway " (hors Broadway). Le coût très élevé des productions à grand spectacles a amené certains producteurs à privilégier des spectacles à petits budget produits dans de petits théâtres, de qualité plus intimes ou expérimentale.
Pendant une vingtaine d'années, avec une remarquable vitalité " Off Broadway " fit connaître un grand nombre de dramaturges et metteurs en scènes américains de grand talent misant sur des oeuvres non conventionnelles. C'est ainsi que furent produits des auteurs européens d'avant-garde comme Eugène Ionesco, Jean Genêt, Samuel Beckett...
Ces petites productions furent une alternative aux coûteuses productions à grand spectacles certes encore présentes mais plus rares.